Comment ça mon blog n'évolue pas?
Me revoici à poster après, c'est vrai, une période de trêve. Après Issoudun, St-Quentin-en-Yvelines, je suis à Mouans-Sartoux, ville où j'ai le plus de racines. J'ai pu profiter de mes petits frère et soeur et suis allée au festival du livre qui s'est tenu le week-end dernier. Qu'est-ce que ça fait du bien de croiser des vieilles connaissances ! Alice (mon ex prof d'espagnol) et les bibliothécaires de mon enfance font toujours partie du décor.
Hier je suis revenue d'une virée en Haute-Savoie où j'ai adoré Thonon-les-Bains et mon petit hôtel. Yvoire, village où j'avais mon entretien, m'a déconcerté. Déjà le centre était perdu au milieu de nulle part dans un espèce de grand parc naturel avec vieilles bâtisses et écureuils baroudeurs. Ensuite le profil recherché était loin de mon champ d'action. N'empêche, ce fut une expérience... surprenante mais enrichissante !
Revenons à moi : j'ai gardé mes (longs) cheveux (Alice y est pour beaucoup), je suis toujours sans emploi fixe (bien que j'emploie mon esprit et mon corps sans répit) et j'ai gardé répartie et joie de vivre.
Tiens dans le train hier j'ai écrit quelques trouvailles qui m'empêchaient de dormir :
Un vide abyssal m'étreint.
J'ignore ce que j'enfreins.
Si mes yeux se sont éteints
Est-ce que mon coeur est atteint?
Je sublime la vie,
Je soupire d'envie,
Dois-je masquer mon agonie?
Guide mon pas, jusqu'au trépas !
Quitte à souffrir, autant mourir
Si la paix réside en haut,
Je suis prête à y laisser ma peau...
Ce soir je prends l'avion avec Doucette pour remonter sur Paris.
Lord of the dance dans les oreilles, ce refrain lancinant me donne envie de danser (évitons le désastre, restons assis!).
Pourquoi mes mots sont-ils si noirs quand je me sens si en phase avec moi-même?
Bisous à vous que je n'oublie pas. J'ai plein de projets :)
Lire, écrire... j'ai peut-être la tête en friche (sublime histoire) mais je n'en demeure pas moins assoiffée de vous surprendre. Show must go on !
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