Pour les dernières nouvelles laissez-moi vous exposer quelques grandes lignes de mon escapade belge. En effet, quelle coïncidence d'avoir à travailler à la Foire du livre alors que j'avais déjà passé de longs mois en cette belle capitale qu'est Bruxelles !
Les collègues me désignent d'emblée comme guide officielle (alors qu'il faut bien l'avouer, il m'est plus facile de me perdre que d'orienter, mais soit...).
Arrivée donc samedi matin par la première heure avec ma collègue Julie. Etant donné que nous nous relayions sur le stand depuis mercredi, nous étions la relève des derniers jours.
Rendez-vous au nord de Bruxelles, à Tour et taxis où nous attendent Thierry et Romain (employé uniquement pour le salon). Nous prenons place et je savoure mon plaisir d'observer ces Belges typiques avec leur petit accent tantôt fort prononcé, tantôt juste deviné. Le temps passe vite, les heures filent...
Samedi soir nous (Thierry, Julie et moi) allons nous balader en quête d'un restau proposant de la bonne cuisine belge. Je l'attendais le festin, la kriek... les chopes s'enchainant à une vitesse effrénée. Les langues se délient, les Français se révèlent... n'est-ce pas les amis ("c'est quoi les chicons?", "et la carbonnade?") ? Et le repas s'achève dans la bonne humeur. Retour à l'hôtel pour une courte et chaude (façon de parler, j'étais en sueur... sûrement fiévreuse) nuit.
Dimanche, p'tit dej' tous ensemble avant de filer à la Foire. Les jambes me tiraillent (je ne m'assieds pas de la journée) mais je suis heureuse d'être là. Normalement la soirée c'était une petite sauterie entre VIP (soirée entre intervenants) mais comme une invitation manque, nous choisissons de filer ailleurs. Excellente soirée aussi avec Thierry et Alain !
Lundi, congé ! Et c'est vers la Royale que je file, vers la bibliothèque tant chérie. Je rejoins les collègues et si l'effet de surprise n'est pas total, le plaisir de se revoir y était. Dommage que Carine n'y est pas, dommage que Nath non plus ! Cela me chamboule de les revoir car j'ai l'impression d'être partie hier : les discussions sont les mêmes, Marc a toujours son humour très terre-à-terre (très belge, en fait), Thierry aime toujours autant se faire charrier et les autres viennent s'ajouter à la palette de mon bonheur.
Je vous garde là... je suis nostalgique de vous. Je me sens si Belge, si peu Française par moment, que j'ai l'impression d'être toujours liée à vous de quelque sorte que ce soit.
Retour à la Foire pour aider au démontage et finalement nous reprenons le chemin de la Picardie. Le trajet avec Thierry s'avère bénéfique. Je me rends compte que les Thierry sont des gens de confiance.
C'est dur de reprendre le courant d'une vie alors qu'une partie de mon esprit vagabonde ailleurs.
Je suis bel et bien là... ou là-bas !
Why can't I sleep with my eyes open?
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